Alors que l’opposition a boycotté le plénier sur le réseau structurant, la Ville de Québec a promis de rendre des comptes régulièrement sur les dépenses du projet, un exercice peu usuel.
C’est le directeur général de la Ville, Luc Monty, qui s’est présenté devant les élus, hier, pour expliquer les aspects financiers du projet de réseau structurant de transport en commun.
Au grand dam de l’équipe de Québec 21, qui a mis sa menace à exécution. Frustrés de ne pas avoir accès au directeur de projet, Daniel Genest, les élus se sont levés d’un bloc pour sortir de la salle du conseil.
M. Monty a décliné les montants déjà investis dans le projet par le bureau responsable. En tout, au 30 septembre, 9,5 millions $ ont été injectés en honoraires professionnels, conception des utilités publiques, rémunération, loyer, communications et autres.
D’autres « dépenses importantes » s’ajouteront d’ici la fin de l’année pour les utilités publiques.
Le DG a annoncé qu’une autre reddition de compte aura lieu au début de 2020 devant les élus et que de tels exercices seront faits régulièrement. Une façon de faire peu habituelle. « On fera un traitement spécial dans le cadre de ce grand projet qui n’est pas usuel dans les autres projets », a indiqué M. Monty.
« Dans un projet de même, si t’es pas transparent, tu vas manger un coup sur le nez. Tu vas manquer ton coup », a commenté le maire, Régis Labeaume, pour expliquer la décision de la Ville de procéder de la sorte.
Plus de 300 M$ pour la Ville
Luc Monty a également insisté à plusieurs reprises sur le fait qu’il y a « pour plus de 300 millions $ d’investissements en infrastructures municipales » dans le projet de réseau.
Il répondait alors à une question de Jean Rousseau qui lui demandait de préciser ce qui est compris dans l’enveloppe de 300 millions $ à la charge de la Ville.
Interrogé sur l’ampleur attendue de la facture, M. Labeaume n’a pas voulu répondre à brûle-pourpoint et a indiqué qu’il allait vérifier et revenir plus tard.
D’autre part, l’opposition et le maire de Lévis, Gilles Lehouillier, ont soulevé des questionnements sur les chiffres d’achalandage promis pour le tramway.
En les comparant avec le défunt projet de SRB, ils estiment que les gains sont pratiquement semblables sur l’horizon de 2041.
« La conclusion est fort simple, ça coûte 2 milliards $ de plus pour le projet de tramway pour 400 déplacements de plus le matin (à l’heure de pointe) », a soutenu M. Gosselin.
Or, selon les informations données lundi, le territoire de comparaison ne serait pas le même. Là encore, le maire Labeaume a préféré s’abstenir de répondre, préférant aller chercher l’information.
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