C’est encore le choc et l’incompréhension après la prise d’otages dans une succursale des Caisses Desjardins qui a duré plusieurs heures vendredi à Salaberry-de-Valleyfield. Les résidents peinent à croire qu’un tel événement se soit produit dans leur ville tandis que le directeur de la succursale est soulagé.
Le preneur d’otages a été maîtrisé par la police dans la nuit après une longue négociation. Un négociateur a réussi à le raisonner. Le suspect, un homme dans la cinquantaine armé d’une arbalète, avait libéré un premier otage à 20 h 30 avant de laisser partir les autres à 22 h.
Le directeur général de la succursale est reconnaissant que tout se soit terminé sans que personne ne soit blessé. Il s’est dit très fier du travail de ses employés.
«Tous les quatre employés ont bien réagi. L’employé qui a détecté la situation, mais aussi le sang-froid qu’ils ont conservé durant l’événement dans un bureau confié pendant plusieurs heures», explique Gino Napoleoni.
«Le sang-froid a fait en sorte qu’aujourd’hui, comme DG, je peux parler avec mes employés et de pouvoir m’assurer qu’ils vont bien», conclut le directeur.
Le suspect pourrait faire face à des accusations de séquestration et de possession d’une arme.
On ignore toujours le motif derrière la prise d’otages puisque les policiers ne l’ont pas encore interrogé.
https://www.journaldemontreal.com/2019/03/09/prise-dotages-a-salaberry-de-valleyfield-le-directeur-de-la-succursale-souligne-le-sang-froid-de-ses-employes
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