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SNC-Lavalin: interventions «appropriées et professionnelles», maintient Trudeau | FANNY LÉVESQUE | Politique canadienne - Lapresse

Le premier ministre Justin Trudeau maintient que lui et les membres de son bureau ont « toujours agi de façon appropriée et professionnelle » lors de leurs interventions auprès de l'ancienne ministre de la Justice, Jody Wilson-Raybould, dans l'affaire SNC-Lavalin.

De passage aux installations de l'Agence spatiale canadienne à Saint-Hubert ce matin, au lendemain du témoignage-choc de son ancienne ministre devant le comité de la justice, Justin Trudeau a réaffirmé essentiellement ce qu'il avait dit hier.

« Je suis tout à fait en désaccord avec les conclusions de Mme Wilson-Raybould. Nous nous sommes toujours battus pour les emplois et nous sommes capables dans le faire dans le respect des lois », a-t-il indiqué devant les médias. Tout comme hier, il a aussi indiqué qu'il n'avait pas décidé, pour l'heure, s'il allait expulser Mme Wilson-Raybould de son caucus.

Témoignant avec aplomb pendant plus de trois heures, l'ancienne procureure générale du Canada a provoqué un tsunami politique hier en affirmant avoir subi quatre mois de pressions « soutenues » et « indues » pour qu'elle revienne sur la décision de la Directrice des poursuites pénales de ne pas négocier un accord de réparation avec SNC-Lavalin.

Mme Wilson-Raybould a témoigné que ces « pressions inappropriées » avaient été exercées par 11 personnes - de Justin Trudeau au ministre des Finances, Bill Morneau, en passant par le greffier du Conseil privé, Michael Wernick, et les proches collaborateurs du premier ministre tels que Gerald Butts, Katie Telford et Mathieu Bouchard.

Au moins 10 rencontres et 10 appels téléphoniques ont eu lieu en tout entre le 4 septembre - date à laquelle la directrice des poursuites pénales (DPP) Kathleen Roussel a écarté toute négociation d'un accord de réparation avec la firme québécoise - et le 19 décembre afin qu'elle « trouve une solution » pour infirmer cette décision.

Dès la fin du témoignage de Mme Wilson-Raybould, le chef du Parti conservateur Andrew Scheer a réclamé la démission de Justin Trudeau, en plus de demander le déclenchement d'une enquête de la Gendarmerie royale du Canada (GRC).

À ce sujet, M. Trudeau a indiqué ce matin qu'« à sa connaissance », personne au sein de son entourage n'avait été rejoint par la GRC. « Le comité de la justice poursuit son travail et nous allons continuer de le respecter. Nous allons aussi participer pleinement aux travaux du commissaire à l'éthique », a informé M. Trudeau.

Il faut rappeler que le commissaire à l'éthique et aux conflits d'intérêts, Mario Dion, a déjà confirmé qu'il allait mener une enquête sur de « possibles tentatives d'influence » dans l'affaire SNC-Lavalin.

La firme québécoise cherche à négocier un accord de réparation avec Ottawa ce qui permettrait à l'entreprise, accusée de fraude et de corruption pour avoir versé 47 millions en pots-de-vin entre 2001 et 2011 pour obtenir des contrats du gouvernement de la Libye, d'éviter un procès criminel.

Un verdict de culpabilité priverait l'entreprise québécoise de contrats publics fédéraux pendant 10  ans.

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