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Wilson-Raybould admet que son silence est frustrant | MÉLANIE MARQUIS | Politique canadienne - Lapresse

L'ex-ministre de la Justice, Jody Wilson-Raybould, admet que le mystère entourant sa démission du cabinet a quelque chose de frustrant.

Lors d'une mêlée de presse à l'entrée de la réunion de caucus hebdomadaire, mercredi, elle a refusé de s'étendre davantage sur les motifs derrière sa décision de claquer la porte.

« Comme je l'ai dit, et je sais que c'est frustrant pour beaucoup de gens, je veux m'assurer de savoir ce que je peux dire et ce que je ne peux dire », a-t-elle offert.

« C'est la raison pour laquelle j'obtiens des avis légaux concernant le secret professionnel », a enchaîné Mme Wilson-Raybould.

L'ancienne procureure générale a retenu les services de l'ex-juge de la Cour suprême Thomas Cromwell afin de déterminer jusqu'où elle peut aller dans ses propos.

Elle doit s'exprimer bientôt devant le comité permanent de la justice et des droits de la personne, une motion prévoyant sa comparution ayant été adoptée mardi.

L'ancienne ministre, habituellement peu friande des échanges avec les journalistes, s'arrêtait pour une deuxième journée consécutive devant les caméras.

Sa démission, survenue dans la foulée de l'affaire SNC-Lavalin, a plongé le gouvernement Trudeau dans l'embarras.

L'histoire a fait rouler une tête au bureau du premier ministre; Gerald Butts, proche conseiller et ami de longue date de Justin Trudeau, a en effet tiré sa révérence lundi.

Les partis d'opposition réclament à l'unisson l'ouverture d'une enquête publique. Une motion en ce sens a été déposée mardi, et sera mise aux voix aux Communes cet après-midi.

Le premier ministre Trudeau a semblé peu intéressé à acquiescer à cette demande.

« Je pense que c'est important de partager ce qui se passe, c'est important qu'on puisse travailler avec les experts [...] », a-t-il affirmé en mêlée de presse, mercredi matin.

« Et je pense que les Canadiens méritent d'entendre ce qui va se dire au comité parlementaire, et aussi par l'enquête du commissaire à l'éthique », a-t-il poursuivi.

Mais pour conservateurs, néo-démocrates et bloquistes, l'investigation du commissaire Mario Dion ne suffira pas à faire la lumière sur les allégations d'ingérence politique.

Selon The Globe and Mail, le bureau du premier ministre aurait exercé des pressions sur Mme Wilson-Raybould afin qu'elle intervienne pour éviter un procès à SNC-Lavalin.

Le premier ministre Trudeau a nié avoir posé tel geste. Son ancien secrétaire principal, Gerald Butts, a aussi émis un démenti dans une déclaration publiée au moment de sa démission.

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