Le premier ministre Justin Trudeau se dit « profondément déçu » de la décision du gouvernement ontarien de Doug Ford d'abandonner le projet d'université francophone et de dissoudre le commissariat aux services français de la province.
S'exprimant à la fin du sommet de l'APEC, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, M. Trudeau a assuré que la protection de la langue française à travers le pays était pour lui « très importante ».
Le premier ministre a indiqué que la ministre fédérale responsable des langues officielles, Mélanie Joly, avait été mandatée de rencontrer le gouvernement ontarien « pour mieux comprendre la décision ».
Sans donner de précisions, Justin Trudeau a ajouté que son gouvernement étudiera ensuite ses options pour s'assurer que les minorités linguistiques au Canada « soient bien protégées ».
La décision controversée de Doug Ford de sabrer les services aux francophones a fait des vagues non seulement à Ottawa, mais aussi dans la classe politique québécoise.
Le premier ministre François Legault s'est engagé à aborder ce dossier avec M. Ford lundi, à Toronto, lors de leur toute première rencontre officielle.
Pour le Parti libéral du Québec, le Parti québécois et Québec solidaire, l'affront de Doug Ford à l'égard des Franco-Ontariens est choquant et inadmissible.
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