Audrey Gagnon, la mère de la petite Rosalie, tuée à Québec la semaine dernière, a été officiellement accusée vendredi matin de meurtre au deuxième degré et d’outrage à un cadavre.
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Les deux nouvelles accusations ont été rendues publiques tôt vendredi matin, environ 45 minutes avant le retour prévu de l’accusée devant le tribunal.
À son arrivée devant le juge Christian Boulet, Audrey Gagnon semblait éreintée et n’a pas regardé vers la salle. Les procédures se sont déroulées assez rapidement, la cause étant reportée au 13 juin prochain pour compléments de preuve. Avant de retourner en détention, l’accusée a laissé échapper un faible «merci» à l’endroit du juge avant d’être escortée à l’extérieur de la salle.
Ces charges de meurtre au deuxième degré et «d’outrage, indécence ou indignité envers le cadavre ou les restes de R.G», qu’on devine être Rosalie Gagnon, s’ajoutent donc aux accusations de méfait, d’entrave au travail d’un policier et de bris de probation qui avaient été déposées la semaine dernière. Audrey Gagnon demeure détenue pour le moment.
La couronne a précisé que «les accusations qui devaient être portées pour le moment l’ont été», l’ensemble de la preuve disponible ayant été mise à sa disposition. La procureure Mélanie Dufour a également confirmé que le «principal de l’enquête» était fait, mais n’excluait pas que d’autres éléments s’ajoutent au cours des prochaines semaines.
Selon l’acte d’accusation, le meurtre de la fillette se serait déroulé «le ou vers le 17 avril», soit mardi dernier. Le corps de l’enfant avait été retrouvé le lendemain dans une poubelle de l’avenue de Gaulle, après qu’elle et sa mère aient été portées disparues par les autorités.
Questionnée à savoir si le meurtre et l’outrage au cadavre s’étaient déroulés dans la même période de temps, la procureure de la couronne Me Mélanie Dufour est demeurée prudente. «La date des infractions étant le ou vers le 17 avril, les chefs d’accusation se déroulent sensiblement au même moment», souligne la procureure au dossier.
Audrey Gagnon avait quant à elle été retrouvée en compagnie d’un homme dans un appartement de la rue Gaspard. Initialement rencontrée par les enquêteurs, la femme de 23 ans avait été officiellement arrêtée par le SPVQ «pour le meurtre de Rosalie».
Expulsée d’une maison d’aide
On apprenait plus tôt cette semaine qu’Audrey Gagnon et sa fille avait été expulsée de la Maison Marie-Rollet, une ressource pour femme en difficultés, dans les jours précédant le terrible drame.
Elle aurait ensuite cherché pendant quelques jours un endroit où se loger selon les informations reçues par TVA Nouvelles, mais elle aurait finalement abouti chez «un ami», endroit où elle a été retrouvée par les policiers mercredi dernier. L’homme qui l’accompagnait a quant à lui été relâché sans qu’aucune accusation ne soit portée contre lui.
Les policiers du SPVQ ont précisé qu’une seule suspecte est considérée dans ce dossier.
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