L'ado happé par un conducteur ivre succombe à ses blessures

«Bon voyage sur ton nuage. Maman t’aime tellement, mais aujourd’hui je n’avais aucune solution pour te venir en aide.» C’est par ces mots qu’Odette Lachance a annoncé le départ de son fils Thomas Ratté, happé mortellement par un conducteur ivre vendredi soir à Charlesbourg.

L’adolescent de 17 ans se promenait en compagnie de sa copine et d’un ami lorsqu’une camionnette l’a violemment percuté au coin de l’avenue du Bourg-Royal et de Château-Bigot. Il reposait dans un état critique, puis son décès a été constaté samedi après-midi.

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«Mon ti-Thom nous a quittés cet après-midi à 15h07», a indiqué sa mère, samedi, dans une publication sur Facebook.

L’automobiliste âgé de 29 ans a échoué l’ivressomètre après avoir été arrêté par les policiers. Il a rencontré les enquêteurs, puis il a été libéré sous promesse de comparaître. Il pourrait faire face à une accusation de conduite avec les facultés affaiblies par l’alcool ayant causé la mort.

Une enquête a été ouverte pour comprendre les circonstances exactes du drame. Une planche à roulettes a été retrouvée sur les lieux, mais il est impossible de savoir si la victime l’utilisait au moment de la tragédie.

«C’était vraiment le meilleur»

L’adolescent surnommé «Tomy» par ses proches poursuivait des études au centre d’éducation pour adultes Odilon-Gauthier. Plusieurs amis se sont recueillis samedi soir, quelques heures après l’annonce du décès.

«Il prenait toutes ses responsabilités et il devenait un homme. Ça n’est tellement pas tombé sur la bonne personne», a témoigné son meilleur ami Gabriel Miville-Dechêne, qui a pris la parole au nom du groupe.

La jeune victime, un passionné d’automobiles, caressait un rêve bien précis, selon son bon ami.

«La Toyota Supra, c’était son rêve! Je lui ai fait la promesse que j’allais lui en acheter une», a-t-il confié.

Ses amis soutiennent qu’il faisait l’unanimité. «Un ami formidable» qui était «apprécié partout où il allait», selon son ami d’enfance Émile Bard.

«Son rire et son sourire étaient très contagieux! Il était là pour tout le monde. Il m'a énormément aidé quand j'allais moins bien», raconte son amie Maryse Bédard.

- Avec la collaboration de Dominique Lelièvre et Jean-François Racine

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