La chef du Bloc québécois, Martine Ouellet, qui a essuyé un tir groupé la semaine dernière quand sept des dix députés de sa formation ont démissionné, doit elle aussi partir, croit l’analyste politique Robert Bernier.
En entrevue samedi sur les ondes de LCN, M. Bernier n’a pas pris de détours pour inviter l’ancienne députée péquiste à démissionner à son tour.
M. Bernier réagissait au sondage Léger publié samedi, qui indique que les appuis du Bloc québécois ne sont plus que de 12% dans la Belle Province, un creux historique pour la formation souverainiste.
De plus, 52% des répondants souhaitent que Mme Ouellet renonce à ses fonctions, 15 % à peine des gens disant vouloir qu’elle reste en scelle.
«Elle doit partir le plus rapidement possible. C’est indiscutable», a dit M. Bernier, qui est professeur à l’École nationale d’administration publique (ÉNAP).
«On ne peut pas avoir fait face à la démission de sept députés du Bloc à Ottawa, une si petite formation politique, et ne pas se poser de questions», selon M. Bernier, qui dit que Martine Ouellet agit comme une personne qui «a toujours raison» et, «malheureusement, ce n’est pas une personne facile à travailler avec. Mais là, je pense qu’on est rendus à la fin de la route».
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