Au lendemain de la victoire de la Coalition avenir Québec (CAQ) dans Jean-Talon, l’ex-députée libérale de la circonscription, Margaret Delisle, croit que son ancienne formation a «du chemin à faire» pour «reconquérir» l’électorat.
En entrevue mardi à QUB radio, celle qui a représenté Jean-Talon de 1994 à 2007 à l’Assemblée nationale a fait valoir que différentes variables ont pu mener à la perte de ce château fort pour le Parti libéral du Québec. Selon elle, la formation politique devait faire un exercice d’introspection pour évaluer les raisons de sa défaite, lundi soir.
«On a nos mea culpa à faire, on est rendu là», a-t-elle soulevé au micro d’Antoine Robitaille.
- ÉCOUTEZ l'entrevue de Margaret Delisle à QUB radio:
Notant entre autres que «l’austérité» du dernier règne libéral ait pu marquer les esprits de certains électeurs, l’ex-élue estime que le parti doit désormais retourner à ses racines pour renverser la vapeur.
«Le Parti libéral du Québec, à mon avis, doit reconquérir le cœur des francophones et doit aussi démontrer [...] toutes nos valeurs libérales dont on a toujours parlé», a souligné Mme Delisle.
Par la même occasion, l’ancienne politicienne a signalé que les libéraux devaient également faire savoir à la population qu’ils pouvaient, eux aussi, faire preuve de nationalisme.
«Ce n’est pas parce que tu es au Parti libéral du Québec que tu n’es pas nationaliste ou que tu ne crois pas au développement des francophones à l’intérieur du Québec. Je pense que ça, on l’a comme oublié ces dernières années», a-t-elle opiné.
«Il y a des gens qui m’ont dit: “vous ne nous avez pas défendus”. Je leur demandais: “pas défendus pour quoi”? Ils avaient l’impression qu’on était davantage canadiens que québécois. Et ça, tu ne peux pas changer ça dans la tête d’une personne au bout d’un téléphone pour la convaincre de voter pour vous», a donné en exemple l’ancienne femme politique à l’émission «Là-haut sur la colline».
Cela dit, une chose est certaine pour Margaret Delisle, quelques heures après la défaite de Gertrude Bourdon dans Jean-Talon: si une personne est à blâmer pour cet échec, ce n’est certainement pas la candidate choisie par le PLQ.
«[Avec] Gertrude, on avait une candidate extraordinaire. Je le dis là, contrairement à l’impression qu’elle avait laissée en 2018. [C’était] une candidate de terrain, une candidate extraordinaire», a répété Mme Delisle.
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