Culture: le Bloc québécois préconise un CRTC version québécoise - Le Journal de Montréal

BAIE-SAINT-PAUL | Le chef bloquiste Yves-François Blanchet a précisé samedi plusieurs de ses propositions en culture, donc celle de doter le Québec de son propre conseil de réglementation de radio et des télécommunications.

Essentiellement, le Bloc québécois réclame la cession au Québec des pouvoirs de réglementation des télécommunications et de la radiodiffusion afin que le Québec puisse créer son propre CRTC, «comme outil réglementaire fondamental pour être capable d’encadrer le développement, la pérennité de nos arts et de notre culture».

Le Bloc a rappelé qu’une telle demande n’est pas une nouveauté. « Dès 1929, le premier ministre du Québec, Louis-Alexandre Taschereau, faisait voter la Loi relative à la radiodiffusion en cette province», a-t-on fait savoir.

M. Blanchet a parlé d’un «enjeu crucial» et il estime qu’il n’est pas nécessaire d’ouvrir la constitution. Il suffit d’une «entente administrative, comme ça existe sur le Saint-Laurent entre la GRC et la Sûreté du Québec, comme en immigration».

Le chef bloquiste a aussi promis la tenue d'états généraux sur l’avenir des médias pour trouver des solutions pérennes.

Il a souligné l’importance de la culture et promis des investissements. «Il n’existe fondamentalement rien de plus important pour une nation que sa langue, son histoire, ses arts, sa culture, son identité, ses valeurs [...]. C’est ce qui nous détermine», a plaidé Yves-François Blanchet, lors d’un point de presse à Baie-Saint-Paul, dans Charlevoix.

Le Bloc souhaite notamment l’augmentation du budget du Conseil des arts du Canada ainsi qu’une révision des règles de redevance de la Commission du droit d’auteur.

De plus, le parti propose à nouveau la non-imposition de la TPS sur les livres. «De grâce, c’est élémentaire», a insisté Yves-François Blanchet.

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