Le député libéral Denis Paradis quitte la vie politique | Élections Canada 2019 - ICI.Radio-Canada.ca

En plus de ses fonctions parlementaires, le député de Brome–Missisquoi Denis Paradis était président du Comité permanent des langues officielles.

Photo : The Canadian Press / Sean Kilpatrick

Radio-Canada

11 h 05 Mis à jour à 16 h 23

Après 25 ans sur la scène politique fédérale, dont 15 ans comme élu, le député libéral Denis Paradis ne se représentera pas dans la circonscription de Brome–Missisquoi aux prochaines élections. Il en a fait l’annonce dimanche matin.

Dans un message sur son compte Facebook, qu’il signe comme « député, avocat, entrepreneur et vigneron », M. Paradis explique que le moment est venu pour lui de tourner la page.

Denis Paradis affirme que plusieurs personnes ont tenté de le convaincre de se représenter pour un nouveau mandat.

Mais, réflexion faite, j’en suis venu à la conclusion, déchirante, mais sereine, que le moment est propice à laisser la place à d’autres, dit l’homme qui se décrit comme un « un passionné » pour qui la politique est une vocation.

Je me retire pour laisser la place aux jeunes.
Denis Paradis

M. Paradis était considéré comme l’un des vieux routiers chez les libéraux.

Élu pour la première fois dans une élection partielle en 1995, il est resté en poste jusqu’en 2006 avant d’être défait par l’architecte Christian Ouellet, du Bloc québécois. Pendant cette période, Denis Paradis a agi comme secrétaire parlementaire pour divers ministres, notamment de la Coopération internationale, de la Francophonie et des Affaires étrangères.

Malgré sa défaite de 2006, Denis Paradis est resté le candidat libéral de Brome–Missisquoi pour les élections de 2008, de 2011 et de 2015.

Il a finalement été réélu pour un cinquième mandat avec l’équipe de Justin Trudeau en 2015. L'assainissement des deux lacs (Memphrémagog et Champlain) était une priorité pour M. Paradis.

Malgré son expérience, Denis Paradis n’a pas été élu président de la Chambre des communes, ses collègues députés lui ayant préféré le libéral Geoff Regan, originaire de Nouvelle-Écosse. Il a cependant été président du comité permanent des langues officielles.

Le scrutin fédéral est prévu le 21 octobre prochain.