L’homme qui a causé tout un branle-bas de combat dans une caisse de Salaberry-de-Valleyfield vendredi dernier a été accusé de prise d’otage et d’avoir séquestré quatre personnes pendant plusieurs heures.
Vêtu d’un chandail gris à manches longues, Marco Legault est apparu dépité dans le box des accusés, ce matin, au palais de justice de Salaberry-de-Valleyfield.
L’homme de 56 ans a été inculpé de 11 chefs, dont prise d’otage, séquestration, menaces de mort, possession d’arme en vue de commettre une infraction et possession d’une arbalète alors que cela lui était interdit.
L’accusé aurait fait irruption dans une succursale de la Caisse Desjardins vendredi dernier, en fin d’après-midi, muni d’au moins une arme.
SÉBASTIEN GROLEAU / AGENCE QMI
Il aurait retenu quatre employés – trois femmes et un homme – en otage pendant de longues heures, avant de les laisser quitter l’établissement sains et saufs.
Un vaste de périmètre de sécurité a été établi par les policiers de la Sûreté du Québec après qu’un des otages eut appuyé sur le bouton panique.
Le Groupe tactique d’intervention (GTI) a participé à l’opération.
Pascal Girard/AGENCE QMI
Legault, qui a déjà purgé une peine de pénitencier pour un braquage de banque dans les années 1990, a fini par se rendre sans résistance, vers 1h30, au terme de négociations avec les autorités.
Le vol ne semblait pas être le mobile du crime allégué.
Détenu
Ce matin, Me Pierre-Olivier Gagnon, de la Couronne, s’est opposé à la remise en liberté de Legault. Ce dernier reviendra devant le tribunal jeudi, mais son enquête sur cautionnement ne devrait vraisemblablement pas se tenir à cette date.
Son avocat, Me Louis-Philippe Mercier, a demandé à la juge Marie-Chantal Doucet que son client soit vu à l’infirmerie du centre de détention pour recevoir les soins et la médication appropriés à son état, sans toutefois préciser de quels soins Legault avait besoin.
« Merci, votre Honneur », a répondu l’accusé d’une voix faible lorsque la magistrate a acquiescé à la demande de la défense.
Me Mercier n’a pas demandé d’évaluation pour vérifier l’aptitude à comparaître de son client.
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