
Difficile semaine pour le PLQ qui prépare à la fois sa rentrée parlementaire et sa course à la chefferie. Le caucus présessionnel qui se tenait jeudi et vendredi à Québec aura certainement été le théâtre d’intenses discussions.
Maladresse ou tactique ?
Chose certaine, la proposition a causé toute une réaction au sein des troupes libérales. Plusieurs élus et anciens élus ont sursauté à la lecture de cette proposition, rappelant que tous les candidats à la dernière élection, madame Rizqy comprise, savaient quel était le bilan du dernier mandat libéral et qu’ils s’étaient engagés en connaissance de cause.
Qu’un élu remette en question les actions de son propre parti de manière aussi explicite et PAR ÉCRIT relève soit de la sédition, soit du manque de jugement et d’expérience, soit de la tactique politique maladroite.
Il ne faut pas un doctorat en astrophysique pour savoir que les écrits restent et coulent souvent. Mettre une telle proposition dans un message texte relève d’un amateurisme qui en fait sourciller plus d’un, à moins que le geste n’ait été réfléchi...
La course qui change tout
Le contexte de course à la chefferie dans lequel se trouve le Parti libéral du Québec devrait jeter un éclairage différent sur tous les jeux de coulisse qui se déroulent en ce moment au sein du parti.
Les mouvements de personnel sont nombreux, tant dans les instances que dans les officines. Tout le monde tente d’influencer tout le monde, mais on ignore encore l’objectif ultime de chacun.
Bien que la campagne à la chefferie n’ait pas encore été déclenchée officiellement, elle est indéniablement commencée. Les alliances se forment, les stratégies s’élaborent et les pièces se positionnent sur l’échiquier.
Personne ne doute des intentions de Marwah Rizqy depuis son entrée en politique. Ambitieuse, impulsive et déterminée, la jeune députée de Saint-Laurent monte au front chaque fois que l’occasion lui en est donnée. Celle qui souhaite ouvertement que le Parti libéral du Québec soit dirigé par une femme au terme de la course à la chefferie sera certainement au nombre des candidats à la succession officielle de Philippe Couillard et sa proposition est un premier pas vers une lutte qui s’annonce féroce au sein des troupes libérales.
Au sortir des deux journées de réunion du caucus, les députés étaient plus unis que depuis longtemps, serrant les rangs derrière leur chef et prêts à amorcer la session parlementaire en force.
Cette réaction devrait servir d’avertissement à Marwah Rizqy, la seule tache au tableau. Si elle continue de se mettre ses collègues à dos, elle trouvera le temps très long à Québec...
https://www.journaldequebec.com/2019/02/02/excuses-du-plq--la-mauvaise-bonne-idee-de-rizqy
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