DRUMMONDVILLE | Les armes qui auraient servi à tuer et à démembrer un sexagénaire de Drummondville ont été trouvées à proximité du réfrigérateur dans lequel le présumé assassin avait dissimulé le corps.
C’est ce qu’est venu expliquer, hier, le technicien en scène de crime de la Sûreté du Québec (SQ), Christian Cantin, au procès de Félix Pagé.
Ce dernier est accusé du meurtre au deuxième degré de Roland Baker et d’outrage à son cadavre.
Son équipe a trouvé bon nombre d’objets imbibés ou tachés de sang, le 24 mai 2017, dans le sous-sol de la résidence de la victime, située sur la rue Plamondon, à Drummondville.
Un bâton de baseball en bois, couvert à l’extrémité d’une substance rougeâtre, a été découvert dans les décombres.
Selon la pathologiste judiciaire Lisa Boucher, qui a témoigné deux jours plus tôt, un tel objet a possiblement servi à battre à mort la victime.
Frigo barré
Une scie se trouvait aussi à proximité.
« Sur l’égoïne, je n’insisterais pas trop, mais on a un morceau de chair et on a du sang », a commenté M. Cantin, au palais de justice de Drummondville.
Mme Boucher avait également observé, lors de l’autopsie, plusieurs stries sur le corps de M. Baker, comme si des parties de son corps avaient été sciées.
Les policiers ont porté leur attention vers le réfrigérateur encombré, au sous-sol, qui avait été barré.
« On entendait le frigidaire fonctionner et on a une vis qui retient la porte », a expliqué M. Cantin.
Du sang à l’étage
Les grilles et les caissons qui se trouvent normalement à l’intérieur du frigo avaient été extraits et déposés au sol.
L’équipe a retiré la vis pour ouvrir la porte du réfrigérateur.
« À partir de ce moment-là, on en vient tout de suite à la conclusion que c’est probablement notre victime. Ça ressemble en tous cas à un corps humain », a témoigné l’expert.
Lors de cette opération, l’équipe de la SQ a aussi inspecté toutes les pièces de la maison de la victime.
Du sang humain qui semblait provenir du deuxième palier de la résidence a été relevé.
« Il s’est peut-être passé quelque chose là », se sont dit les policiers.
Une couverture avec une substance rougeâtre qui avait les mêmes motifs que les oreillers vus à l’étage supérieur de la maison a aussi été trouvée au sous-sol.
Dans la cuisine, les policiers ont identifié une perceuse dotée d’une mèche qui correspondait au même type de vis qui a servi à barrer le frigo.
https://www.journaldemontreal.com/2019/01/12/un-baton-et-une-scie-pres-du-corps
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