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L'Assemblée de la francophonie de l'Ontario demande une rencontre avec Doug Ford

Il n’est « pas trop tard » pour Doug Ford de « renverser la vapeur », croit l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO), qui sollicite une rencontre avec le premier ministre de l’Ontario.

Il n’est pas trop tard « pour écouter la population franco-ontarienne », pas trop tard « pour que le gouvernement de l’Ontario redevienne un partenaire et un leader en matière de francophonie ».

C’est la main qu’a tendue le président de l’AFO, Carol Jolin, vers Doug Ford, jeudi.

Mais attention : si les progressistes-conservateurs font la sourde oreille, « un recours judiciaire n’est pas écarté », a-t-il prévenu en conférence de presse à Ottawa, en ce jour de lancement du mouvement de « résistance ».

Car les Franco-Ontariens ne laisseront pas passer les assauts de Doug Ford sans coup férir, a-t-il envoyé comme message.

« La communauté franco-ontarienne est forte, solidaire et dynamique. Sauvegarder nos acquis, pérenniser notre langue et défendre nos droits, tel est le mandat de l’AFO auprès de la communauté franco-ontarienne », a souligné M. Jolin.

L’AFO compte 160 organismes communautaires et institutionnels qui sont tous mobilisés pour cette « résistance », qui pourrait bien se transporter devant les tribunaux, et ce, avec un coup de pouce du gouvernement fédéral de Justin Trudeau.

Le programme fédéral de contestation judiciaire pourrait être mis à profit pour mener cette bataille contre l’abolition du Commissariat aux services en français et l’abandon du projet de l’Université de l’Ontario français.

Dans le cas de l’établissement universitaire qui devait ouvrir ses portes à Toronto en 2020, il s’agissait d’une promesse électorale, a-t-on rappelé à l’AFO.

« Promesse faite. Promesse non tenue », a-t-on déploré.

Députée dissidente

Le gouvernement de Doug Ford a suscité l’ire des Franco-Ontariens, mais également celle des francophones à travers le pays, avec ces compressions.

Sa ministre déléguée aux Affaires francophones, Caroline Mulroney, a totalement endossé les coupes.

Mais mercredi soir, l’adjointe parlementaire de la ministre, Amanda Simard, a brisé les rangs.

Elle a publié sur sa page Facebook un message pour dire son énorme déception et sa « frustration » par rapport à ces mesures, affirmant avoir « demandé au premier ministre de [les] reconsidérer ».

L’élue ontarienne a assuré avoir tenté « d’utiliser les voies diplomatiques pour régler les situations […] avant de réagir publiquement », précisant avoir été informée des décisions « à peine quelques minutes avant les annonces officielles » de jeudi passé.

« En passant, j’ai lu quelque part que la députée Simard « might be upset ». Faux. Je suis « definitely upset »», a-t-elle signifié dans ce même message.

Le comité des langues officielles se dédie à la «crise» ontarienne 

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