L’abondance et la qualité des preuves recueillies par les policiers seront déterminantes pour porter des accusations contre la personne qui a tué la petite Rosalie, retrouvée morte mercredi dans la poubelle d’une résidence de l’arrondissement de Charlesbourg, à Québec.
Si aucune accusation n’a pour l’instant été portée contre la mère de la fillette, rappelons qu'elle a été arrêtée par les policiers et demeurera détenue jusqu’à mercredi prochain.
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«Ça me laisse croire qu’il y a vraiment une possibilité d’accusations graves qui vont être portées [contre elle], a souligné Daniel Cléroux, analyste en interventions policières, en entrevue à LCN samedi. On ne la détient pas juste pour savoir, sinon on va être obligé de la libérer.»
Selon M. Cléroux, les policiers cherchent probablement les preuves nécessaires pour porter des accusations plus sévères que celles qu’ils pourraient déposer contre Audrey Gagnon.
«Ce qu’on recherche, ce sont des éléments de preuve structurés et solides pour la Cour, a expliqué l’analyste. Avec une preuve assez solide, entre autres si on peut retrouver des objets comme les couteaux [qui ont servi au meurtre], ça peut enligner vers des accusations différentes.»
Le silence des enquêteurs
Par ailleurs, si le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) se montre avare de détails, c’est pour ne pas risquer de voir ces preuves disparaître, croît M. Cléroux.
«Si vous êtes impliqué dans quelque chose et que vous savez que la police enquête sur vous, vous allez peut-être tenter de dissimuler certaines choses», a-t-il précisé.
Enfin, selon l’analyste, les témoignages exprimés par plusieurs personnes qui ont connu la fillette ou sa mère montrent le rôle que peuvent jouer les citoyens pour possiblement prévenir ce genre de tragédie.
«Lorsque vous croyez qu’il y a un risque quelconque [pour la vie], appelez la police et on va aller voir, a-t-il soutenu. Au pire, on se sera déplacé pour rien, mais si on évite un événement, c’est déjà beaucoup.»
Les policiers de Québec continuaient leurs recherches samedi, cherchant notamment à découvrir l’identité du propriétaire du bac à ordures dans lequel a été retrouvé le corps de la fillette. L’unité des crimes majeurs du SPVQ et le poste de commandement mobile étaient toujours sur place pour entendre des témoins.
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