Décès de Rosalie Gagnon: des peluches et des messages déposés sur l'avenue de Gaulle

L’enquête se poursuit dans l'affaire du meurtre de Rosalie Gagnon, 2 ans. Alors que quelques peluches avaient été déposées jeudi devant la résidence où Rosalie a été retrouvée, il y en avait au moins une centaine vendredi matin.

Régulièrement, des citoyens, certains les yeux rougis, se sont arrêtés pour déposer des fleurs, des peluches et des messages devant la résidence.

Cette photo, où l'on peut voir une montagne de toutous entassés, démontre à quel point la population est affectée par la fin tragique de la petite Rosalie.

Des citoyens s'arrêtent régulièrement, avenue De Gaulle, pour déposer des fleurs, des peluches et des messages.

Photo Catherine Bouchard

De petits lampions ont également été allumés sur place.

Envolée de ballons

Dans la foulée de l'élan de solidarité à l'endroit de la petite Rosalie, on organise sur Facebook une envolée de ballons.

Elle doit avoir lieu le samedi 28 avril, vers 11 h, devant la résidence de l’avenue De Gaulle sur le terrain de laquelle le corps de la fillette a été découvert. Les participants sont invités à apporter leur ballon.

«Soyons là pour soutenir les membres de la famille, avoir une pensée pour elle, qui restera à tout jamais dans nos mémoires», a écrit l’internaute qui a lancé l’événement.

Les enquêteurs de retour sur l'avenue De Gaulle

Alors que le périmètre autour du logement de la rue Gaspard a été levé très tôt vendredi matin, les enquêteurs étaient de retour sur le terrain de la résidence de l’avenue De Gaulle, où la dépouille de la petite victime a été retrouvée mercredi.

«Le périmètre sur la rue Gaspard a été levé très tôt ce matin. Donc, à cet endroit-là, c’est terminé pour les expertises», indique Cyndi Paré, porte-parole au Service de police de la Ville de Québec (SPVQ).

Photo Catherine Bouchard

Le Journal a pu constater la présence d’enquêteurs sur le terrain de la résidence de l’avenue De Gaulle, où le corps inanimé de Rosalie Gagnon a été retrouvé. Il n’a pas été possible d’avoir de détails sur les raisons de leur retour sur ce site.

«Il n’est pas impossible que les enquêteurs fassent d’autres vérifications, mais je ne peux pas préciser la nature de celles-ci», poursuit la porte-parole.

– Avec la collaboration de Sophie Côté

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