L'ancienne ministre libérale Sheila Copps estime que la crise au sein du gouvernement Trudeau concernant l'affaire SNC-Lavalin est alimentée par un sentiment «anti-Québec».
Selon elle, ce sentiment serait exploité par les partis d'opposition et les médias qui véhiculent l'idée que le premier ministre est intervenu auprès de Mme Wilson-Raybould dans le dossier de SNC-Lavalin pour sauver des emplois au Québec et par opportunisme électoral.
Mme Copps a rapporté qu'elle a reçu plusieurs messages sur son compte Twitter d'anglophones qui semblent manifester un préjugé envers le Québec.
«Franchement, la " vieille politique libérale" a été un désastre total à tant de niveaux que [les anciens premiers ministres Jean] Chrétien et [Paul] Martin ont été envoyés à la "poubelle"! Les libéraux actuels de [Justin] Trudeau ont démontré que la corruption de l'étiquette libérale se poursuit», a fait valoir l'ancienne politicienne au micro de l'émission «Là-haut sur la colline», à QUB radio.
Une crise qui touche tous les Canadiens
L'ancienne ministre du Patrimoine canadien estime que la crise SNC-Lavalin, qui menace 9000 emplois, dont la majorité se trouve à l'extérieur du Québec, touche l'ensemble du pays et qu'il est normal que le gouvernement s'en préoccupe.
Elle craint la montée des jalousies régionales et la division entre les provinces.
Sheila Copps a également déploré le manque de loyauté de l'ancienne procureure générale Jody Wilson-Raybould et de l'ancienne présidente du Conseil du trésor, Jane Philpott. Selon elle, les deux députés libérales devraient quitter le caucus.
«Si c'est vrai qu'elles n'ont pas confiance dans le gouvernement, Mme Wilson-Raybould et Mme Philpott doivent partir», a lancé Sheila Copps.
- Écoutez l'entrevue de Sheila Copps sur QUB radio:
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