Manifestations contre le G7: flou autour des arrestations et des comparutions

Le Groupe intégré de sécurité (GIS) a annoncé l’arrestation de quatre nouvelles personnes depuis vendredi, sans toutefois être en mesure de dire où et pourquoi ils ont été arrêtés.

Alors que le bilan des arrestations était de neuf manifestants vendredi, la GIS a annoncé avoir maintenant arrêté 14 personnes depuis le début des activités anti-G7. C’est donc dire que quatre individus ont été arrêtés en lien avec le G7 à Québec depuis la fin de vendredi après-midi.

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Or, il a été impossible de connaître les raisons pour lesquelles ces personnes ont été arrêtées ni l’endroit de ces arrestations. Le GIS affirme vouloir faire un bilan complet en fin de journée.

Comparution

D’autre part, les manifestants arrêtés vendredi ont comparu samedi matin à la cour municipale de Québec située au quartier général de la police de Québec du parc Victoria. Encore une fois, le GIS n’a pas été en mesure de nous indiquer le nombre de personnes qui a comparu et les accusations déposées contre elles.

Impossible également de savoir si celles-ci ont été libérées ou si elles sont demeurées détenues comme ce fut le cas pour les deux individus arrêtés dans la cadre de la manifestation anti G7 de jeudi soir. Une fois de plus, un bilan pourrait être fait plus tard, bien que ces comparutions ont eu lieu en matinée, samedi.

Amnistie internationale a pour sa part dénoncé les arrestations sur les lieux des manifestations.

«Nous nous interrogeons sur les motifs invoqués par les forces policières pour justifier les arrestations d’hier. Nos observatrices ont observé certaines de ces arrestations sans constater de motifs apparents pouvant justifier celles-ci», a écrit l’organisation dans un communiqué.

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