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Le nightlife de Québec éclate

Les commerçants de la Grande Allée jurent qu’ils brassent de bonnes affaires en dépit des fermetures récentes et de la compétition de plus en plus féroce dans le nightlife à Québec.

C’est du moins ce qu’assure André Verreault, directeur d’Action promotion Grande Allée.

« Ça va très bien. Vous voyez les commerces qui ferment, moi je vois ceux qui ouvrent. »

La fermeture du Savini, qui fera place à une brasserie, s’est ajoutée à celles du Maurice et du Charlotte, tandis que le Dagobert n’ouvrait ses portes que deux jours par semaine durant tout l’hiver. Et lors de récents passages du Journal, la Grande Allée était loin d’attirer ses affluences d’antan.

« Nous, ça va mieux que jamais », jure pourtant Jean-Frédéric Laberge, qui assure tranquillement la relève de son père Gilles au Dagobert.

« Il y a toujours eu des hauts et des bas, soutient pour sa part le propriétaire des Voûtes de Napoléon, Michel Gagnon. Il y a toujours des remplacements, et une place comme le Maurice ne restera pas fermée. »

« Plus de compétition »

Les commerçants de la Grande Allée jurent que les affaires sont bonnes, mais la compétition est plus féroce que jamais. Si la Grande Allée s’affiche comme une artère fétiche, le quartier Saint-Roch, particulièrement le secteur de la rue Saint-Joseph, joue du coude avec elle.

« À l’époque, les gens sortaient plus en discothèque, donc sur la Grande Allée. Là, ça tombe un peu. Les gens se tournent vers les petits bars de quartier comme nous », estime le copropriétaire du MacFly Bar Arcade, Sylvain Legendre.

L’heure est aux microbrasseries et aux spectacles, alors que celle de la danse semble révolue, selon les intervenants rencontrés. « De plus en plus, ce sont les restos-bars et les spectacles. Les gens cherchent de la nouveauté », observe André Verreault.

Celui-ci affirme que la Grande Allée ne s’adresse pas au même public que ses compétiteurs. Un point de vue partagé par son homologue de la SDC de Saint-Roch.

« Oui, il y a plus de compétition. C’est normal qu’on la sente. Mais des restaurants où tout est à 5 $, ça ne nous intéresse pas. On veut garder un certain prestige », lance le directeur d’Action promotion Grande Allée.

« On ne veut pas devenir une Grande Allée, où on a l’image que de restaurants et de bars, rétorque Éric Courtemanche-Baril, président de la Société de développement commercial (SDC) de Saint-Roch. On veut une mixité commerciale. Les bars, c’est un atout parmi tant d’autres. »

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http://www.tvanouvelles.ca/2018/04/02/le-nightlife-de-quebec-eclate

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